Mes chers Confrères,
NoyĂ©s dans les comÂmuÂniÂcaÂtions urgentes relaÂtives aux mesures impoÂsĂ©es par la crise du COVID-19, nous nous sommes demanÂdĂ© si notre TriÂbune euroÂpĂ©enne devait ĂŞtre difÂfuÂsĂ©e au risque de pasÂser totaÂleÂment inaperÂçue. Si nous avons choiÂsi de la faire paraĂ®tre avec notamÂment la preÂmière fiche praÂtique de DomiÂnique GriÂsay sur la C.J.U.E. et le preÂmier lien vers un jourÂnal de droit euroÂpĂ©en, c’est pour nous tenir aux cĂ´tĂ©s des avoÂcats qui contiÂnuent leurs actiÂviÂtĂ©s et parce qu’il y aura bienÂtĂ´t un après-coroÂnaÂviÂrus que nous devons dĂ©jĂ prĂ©ÂpaÂrer. Bien sĂ»r, perÂsonne ne sait actuelÂleÂment ce qu’il en sera mais comme le dit Jean-Marc GolÂlier Ă la fin de son article consaÂcrĂ© au Green deal, il faut vivre avec audace tout en garÂdant espoir. Non, nous ne sommes pas en guerre. C’est au contraire de forÂmiÂdables machines de soliÂdaÂriÂtĂ© interÂnaÂtioÂnale qui se mettent en route pour trouÂver des vacÂcins, des mĂ©diÂcaÂments, des masques, des resÂpiÂraÂteurs, etc.
Dans ce contexte, vous parÂler de droit euroÂpĂ©en garde tout son sens et le mesÂsage que le PrĂ©Âsident du C.C.B.E. RanÂko PeliÂcaÂric nous a adresÂsĂ© Ă la fin de ce mois de mars ne signiÂfie pas autre chose.
Il y Ă©voque les consĂ©Âquences du confiÂneÂment sur l’organisation des proÂcĂ©Âdures et des audiences dans les difÂfĂ©Ârentes juriÂdicÂtions des Etats membres et annonce que le C.C.B.E. a lanÂcĂ© une enquĂŞte pour recueillir des inforÂmaÂtions auprès de ses membres. Le rĂ©sulÂtat est disÂpoÂnible sur l’extranet du C.C.B.E.
Le PrĂ©Âsident du C.C.B.E. souÂligne encore que son orgaÂnisme entend jouer son rĂ´le dans la crise Ă©coÂnoÂmique qui risque de suivre la crise saniÂtaire en favoÂriÂsant l’échange des idĂ©es et des praÂtiques en matière de souÂtiens finanÂciers et d’allègements fisÂcaux dont les avoÂcats des barÂreaux membres doivent pouÂvoir bĂ©nĂ©ÂfiÂcier.
Enfin, le mesÂsage enviÂsage l’évolution des praÂtiques de notre proÂfesÂsion Ă traÂvers l’accĂ©lĂ©ration des moyens de comÂmuÂniÂcaÂtion Ă disÂtance avec les clients, les triÂbuÂnaux, les autoÂriÂtĂ©s et les confrères. RanÂko PeliÂcaÂric souÂligne le nĂ©cesÂsaire resÂpect des quesÂtions de sĂ©cuÂriÂtĂ©, de confiÂdenÂtiaÂliÂtĂ© et des droits fonÂdaÂmenÂtaux.
Ce courÂrier lance ausÂsi aux avoÂcats un appel Ă la vigiÂlance afin qu’ils veillent au resÂpect des droits et de l’état de droit. Si des gouÂverÂneÂments ont en effet dĂ©claÂrĂ© l’état d’urgence et demanÂdĂ© Ă ĂŞtre invesÂtis de « larges pouÂvoirs spĂ©Âciaux » sans contrĂ´le dĂ©moÂcraÂtique, ces mesures devront ĂŞtre levĂ©es une fois la crise terÂmiÂnĂ©e. L’ArmĂ©nie, l’Estonie, la GĂ©orÂgie, la LetÂtoÂnie, la MolÂdaÂvie et la RouÂmaÂnie ont de leur cĂ´tĂ© notiÂfiĂ© au Conseil de l’Europe leur intenÂtion de quitÂter la ConvenÂtion euroÂpĂ©enne des droits de l’Homme en appliÂcaÂtion de l’article 15 du TraiÂtĂ© qui perÂmet aux Etats de se retiÂrer de l’accord dans des situaÂtions d’urgence publique. Cette situaÂtion ne pourÂra perÂduÂrer.
Dans une dĂ©claÂraÂtion, le haut reprĂ©ÂsenÂtant de l’Union pour les affaires Ă©tranÂgères, Josep BorÂrell, a ainÂsi souÂliÂgnĂ© que « les situaÂtions de crise, telles que celles que nous vivons aujourd’hui avec la panÂdĂ©Âmie de coroÂnaÂviÂrus, constiÂtuent des dĂ©fis parÂtiÂcuÂliers en ce qui concerne l’exercice et la proÂtecÂtion effiÂcaces des droits humains et mettent Ă l’épreuve le foncÂtionÂneÂment de nos dĂ©moÂcraÂties. L’Europe doit saiÂsir cette occaÂsion pour dĂ©fendre ses valeurs et ses intĂ©ÂrĂŞts. Nous devons avoir le couÂrage et l’ambition de releÂver ensemble les dĂ©fis qui se posent ».
Votre dévoué,
STÉPHANE BOONEN
ADMINISTRATEUR
NoyĂ©s dans les comÂmuÂniÂcaÂtions urgentes relaÂtives aux mesures impoÂsĂ©es par la crise du COVID-19, nous nous sommes demanÂdĂ© si notre TriÂbune euroÂpĂ©enne devait ĂŞtre difÂfuÂsĂ©e au risque de pasÂser totaÂleÂment inaperÂçue. Si nous avons choiÂsi de la faire paraĂ®tre avec notamÂment la preÂmière fiche praÂtique de DomiÂnique GriÂsay sur la C.J.U.E. et le preÂmier lien vers un jourÂnal de droit euroÂpĂ©en, c’est pour nous tenir aux cĂ´tĂ©s des avoÂcats qui contiÂnuent leurs actiÂviÂtĂ©s et parce qu’il y aura bienÂtĂ´t un après-coroÂnaÂviÂrus que nous devons dĂ©jĂ prĂ©ÂpaÂrer. Bien sĂ»r, perÂsonne ne sait actuelÂleÂment ce qu’il en sera mais comme le dit Jean-Marc GolÂlier Ă la fin de son article consaÂcrĂ© au Green deal, il faut vivre avec audace tout en garÂdant espoir. Non, nous ne sommes pas en guerre. C’est au contraire de forÂmiÂdables machines de soliÂdaÂriÂtĂ© interÂnaÂtioÂnale qui se mettent en route pour trouÂver des vacÂcins, des mĂ©diÂcaÂments, des masques, des resÂpiÂraÂteurs, etc.
Dans ce contexte, vous parÂler de droit euroÂpĂ©en garde tout son sens et le mesÂsage que le PrĂ©Âsident du C.C.B.E. RanÂko PeliÂcaÂric nous a adresÂsĂ© Ă la fin de ce mois de mars ne signiÂfie pas autre chose.
Il y Ă©voque les consĂ©Âquences du confiÂneÂment sur l’organisation des proÂcĂ©Âdures et des audiences dans les difÂfĂ©Ârentes juriÂdicÂtions des Etats membres et annonce que le C.C.B.E. a lanÂcĂ© une enquĂŞte pour recueillir des inforÂmaÂtions auprès de ses membres. Le rĂ©sulÂtat est disÂpoÂnible sur l’extranet du C.C.B.E.
Le PrĂ©Âsident du C.C.B.E. souÂligne encore que son orgaÂnisme entend jouer son rĂ´le dans la crise Ă©coÂnoÂmique qui risque de suivre la crise saniÂtaire en favoÂriÂsant l’échange des idĂ©es et des praÂtiques en matière de souÂtiens finanÂciers et d’allègements fisÂcaux dont les avoÂcats des barÂreaux membres doivent pouÂvoir bĂ©nĂ©ÂfiÂcier.
Enfin, le mesÂsage enviÂsage l’évolution des praÂtiques de notre proÂfesÂsion Ă traÂvers l’accĂ©lĂ©ration des moyens de comÂmuÂniÂcaÂtion Ă disÂtance avec les clients, les triÂbuÂnaux, les autoÂriÂtĂ©s et les confrères. RanÂko PeliÂcaÂric souÂligne le nĂ©cesÂsaire resÂpect des quesÂtions de sĂ©cuÂriÂtĂ©, de confiÂdenÂtiaÂliÂtĂ© et des droits fonÂdaÂmenÂtaux.
Ce courÂrier lance ausÂsi aux avoÂcats un appel Ă la vigiÂlance afin qu’ils veillent au resÂpect des droits et de l’état de droit. Si des gouÂverÂneÂments ont en effet dĂ©claÂrĂ© l’état d’urgence et demanÂdĂ© Ă ĂŞtre invesÂtis de « larges pouÂvoirs spĂ©Âciaux » sans contrĂ´le dĂ©moÂcraÂtique, ces mesures devront ĂŞtre levĂ©es une fois la crise terÂmiÂnĂ©e. L’ArmĂ©nie, l’Estonie, la GĂ©orÂgie, la LetÂtoÂnie, la MolÂdaÂvie et la RouÂmaÂnie ont de leur cĂ´tĂ© notiÂfiĂ© au Conseil de l’Europe leur intenÂtion de quitÂter la ConvenÂtion euroÂpĂ©enne des droits de l’Homme en appliÂcaÂtion de l’article 15 du TraiÂtĂ© qui perÂmet aux Etats de se retiÂrer de l’accord dans des situaÂtions d’urgence publique. Cette situaÂtion ne pourÂra perÂduÂrer.
Dans une dĂ©claÂraÂtion, le haut reprĂ©ÂsenÂtant de l’Union pour les affaires Ă©tranÂgères, Josep BorÂrell, a ainÂsi souÂliÂgnĂ© que « les situaÂtions de crise, telles que celles que nous vivons aujourd’hui avec la panÂdĂ©Âmie de coroÂnaÂviÂrus, constiÂtuent des dĂ©fis parÂtiÂcuÂliers en ce qui concerne l’exercice et la proÂtecÂtion effiÂcaces des droits humains et mettent Ă l’épreuve le foncÂtionÂneÂment de nos dĂ©moÂcraÂties. L’Europe doit saiÂsir cette occaÂsion pour dĂ©fendre ses valeurs et ses intĂ©ÂrĂŞts. Nous devons avoir le couÂrage et l’ambition de releÂver ensemble les dĂ©fis qui se posent ».
Votre dévoué,
STÉPHANE BOONEN
